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AYRTON JULIAN RAVENSDALE

Tell me everything about you

INTRODUCTION À AYRTON JULIAN RAVENSDALE.
tous les chasseurs ne sont pas des hommes de bien.

Ma personnalité ? Plus sombre encore que les ténèbres. Tenter de s'y plonger revient à se lancer sans retenue dans un abîme sans fond. Que suis-je ? Un mélange subtil d’intelligence et de cruauté, un être sans pitié, doué de ruse et maniant les mots avec adresse. Lorsque l'on me croise pour la première fois, mon empreinte reste en mémoire comme celle d'un homme séduisant. La seconde fois, lorsque l’on s’attarde un peu à me découvrir, il n’est pas rare d’être surpris, voire effrayé. Je passe mon temps à observer, analyser, comprendre et déchiffrer. Ce qui me permet de trouver les répliques les plus cinglantes et de savoir à l’avance que je vais devoir affronter. J'accueillerai toujours l’inconnu avec ce sourire en coin insupportable et irrésistible. La malice et l’arrogance qui se dégagent de moi sont presque palpables. Mon aura est semblable au charisme d'un être immortel, autant dire inoubliable. N’avez-vous jamais connu une personne qui vous hypnotise au point de vous amener à vous retourner sur son passage, à la fixer pour y découvrir la faille qui vous permettra de comprendre cette chose que vous ne sauriez décrire ? Cette « chose » je la porte sur moi. C’est l’attirance du danger, du mystère. Je n'ai pas ma langue dans ma poche et n'hésite pas à balancer ses quatre vérités à un type qui m'agace. Bagarreur et impulsif je peux me révéler très calme et très agaçant lorsque je me joue d'un être. Je suis cruel, hautain, méchant, c'est dans ma nature, ce n'est pas un jeu ou une image que je m'amuse à donner, ce n'est qu'une infime partie d'un caractère bien plus noir. Je suis homme à détester la terre entière, particulièrement ce qui ce cache entre les mondes, et celle-ci me le rend plutôt bien.

Je n'ai pas de manies récurrentes, certes quelques gestes répétitifs font partis de mon quotidien mais peu de choses se répètent. Cela pourrait se révéler une faiblesse, les habitudes sont un piège, un engrenage que je préfère éviter. Si je devais néanmoins en citer, je parlerais du malin plaisir qui envahit mes entrailles chaque fois que je renvoie l'une de ces créatures dans les abimes qu'elle n'aurait jamais du quitter, de la sensation vivifiante qu'est d'avoir ce pouvoir sur autrui. J'ai le besoin de sentir cette puissance entre mes mains, elle me fait me sentir... unique ?

BROKEN PROMISE LAND
l'humanité souffre et je souffre avec elle... non je déconne.

Le doux parfum du brasier de l'Enfer, et le silence des ténèbres. La nuit déposait sur Winchester son lourd drap de soie noir et parmi l'ambiance apocalyptique survint un homme. Son aura ensorcelait les âmes vagabondes et au son de sa voix l'inconnu maîtrisait les sens de ceux qui l'approchaient de trop près. Il n'était pas de ces hommes à la beauté surnaturelle, il n'était pas un être éternel, ni même un démon, il détenait le secret des essences. À force de pratique ? Ou était-ce simplement inné ? Le mystère qui émanait de l'homme le rendait plus attirant encore et le danger qui transpirait de son entité plaisait à l'humain qui le croisait. Qui était donc cet homme invitant consciemment à la luxure et au sadisme ? Comment un simple mortel pouvait-il provoquer un tel effet ? L'histoire commence en mille neuf cent quatre six cinq. Ne jamais se leurrer, le Mal naît bien souvent de l'innocence, là où il est certain de puiser sa force.

Un hurlement parmi la tempête, le cri d'un enfant. Le vent soufflait au dehors dans une symphonie aussi fascinante qu'effrayante, sifflait dans les ruelles de Londres tel les plaintes d'un mourant. Si l'on associait la météo du jour de sa mise au monde au développement de l'enfant personne ne contredirait le fait que l'âme d'Ayrton Julian Ravensdale était aussi noire que l'était le soir de sa naissance. Le Mal avait alors épousé un visage enfantin et cachait bien ses actions derrière de simples sourires mêlant déjà ruse et cruauté. L'enfant grandit dans les bas-fonds de la capitale et aimait à passer ses nuits dehors, il y sentait la crainte d'autrui et le parfum d'une liberté qui lui tendait les bras. L'ombre due aux éclats lunaires agrandissait chaque bâtiment, chaque corps, tout figurait comme éternel et doué d'un semblant de magie, tout paraissait infini, tout comme la postérité que désirait chaque jour un peu plus le jeune Ravensdale. Ses parents n'étaient pas des modèles pour le garçon, non pas qu'ils étaient de mauvais bougres mais simplement qu'ils étaient fondamentalement agréables, généreux et d'une humilité sans pareille. Ils dégoutaient leur fils aîné qui les considérait uniquement comme des intermédiaires entre le néant et l'existence, de simples porteurs n'ayant qu'un rapport distordu avec les fonctions qu'on leur assimilait.

Si l'enfance fut un simple prélude au démon qui semblait devenir Ayrton, l'adolescence devint le véritable fer de lance de l'homme dont chaque personne qui le croiserait serait imprégnée de son charisme, tout en ne gardant qu'un souvenir flou et évasif de son passage s'il le désirait. Solitaire, voyant son succès auprès de la gente féminine amplifier au fil des jours et des semaines, il s'essaya à la manipulation. Ayrton devint - trop - vite maître des mots, rhétoricien de génie et fin escamoteur. Se dessinait alors la plus belle arme de l'anglais, son atout le plus redoutable et, sa personnalité sombrait de plus en plus, Ayrton ne se refusait pas aux Enfers, aurait-il vendu son âme au Diable ? Certains s'accorderaient à dire qu'il en est sa réincarnation. Le Malin, quelle appellation appropriée pour désigner le jeune homme.

L'année de ses seize ans, Ayrton et Liam - de trois ans son cadet - perdirent leurs parents et rien n'écartait totalement l'aîné de la disparition de leurs géniteurs. Et si quelques soupçons pesèrent sur l'adolescent, personne n'était en mesure de prouver une telle accusation et l'incendie dans lequel mourut le couple Ravensdale fut déclaré accidentel. Ce fut donc les États-Unis qui se dessinèrent pour les deux frères, la ville de Barstow, en Californie, qui deviendrait leur point d'attache. Si le plus jeune accepta la garde son oncle, Ayrton ne vit jamais le visage de son nouveau responsable légal et disparut dès que ses pieds foulèrent la terre américaine. Lors de son exil volontaire, il rencontra un homme dans la cinquantaine, qui lui proposa de lui apprendre tout ce qu'il savait. Il prit pour l'anglais la place que son père biologique n'avait jamais eu, ramenant le garçon dans le droit chemin, en faisant un homme qui utilisait son côté sombre pour, ce que que l'on peut s'accorder à appeler, la bonne cause. Lorsqu'il atteint la vingtaine, Ayrton perdit ce paternel de substitution au cours d'un exorcisme et laissa la noirceur envahir son âme, sans pour autant céder entièrement à ses démons. Il décida de continuer, usant de ses charmes, laissant transparaître son côté déconneur et je m'en-foutiste davantage que le reste. Depuis quelques temps, il a élu domicile à Winchester, où les rumeurs de surnaturel se font de plus en plus pesantes.

La seule ombre de son histoire se résume en un prénom, trois syllabes et la beauté d'un être céleste, Athéna. Si Ayrton était là, il vous balancerait probablement avec son ton blasé habituel : « C’te fille ? C’est une emmerdeuse comme on en fait plus, mais putain c’est un sacré bon coup ! » Charmant n’est-ce pas ? Et il ne mentirait qu’à moitié. Ce n’est pas de l’amour, ni même de la haine, non car la frontière est trop mince entre ces deux sentiments, mais de l’attirance, destructrice, passionnelle. Entre eux, c’est ce genre de relation dangereuse, où l’on sait que l’on doit pas s’aventurer mais où l’on plonge la tête la première, au risque de se fracasser le cou contre des illusions.

Tell me how you are

Ayrton est une grand fan du vieux rock et de tout ce qui est folk, soul... des années passées. Ses groupes favoris sont Blue Öyster Cult, ACϟDC, Jimi Hendrix Experience, MotorHeäd, The Temptations et les Doors. † Il adore la lecture, et se perd volontiers dans un bouquin, à condition que celui-ci le happe dès les premières lignes. † Il joue de la guitare, plutôt bien d'ailleurs. † Ses films favoris sont Citizen Kane et Armaggedon. † Il regrette l'Europe pour son football, c'est un inconditionnel de Manchester United. † Il adore l'odeur de la pluie sur le bitume. † Il a la trouille en avion. † Il est insomniaque. † Il est asthmatique mais se garde bien de le dire. † Il n'est jamais tombé amoureux. † Fut un temps où avait un chien. Repose en paix Bud. † Il aime la bière et le whisky autant que la gent féminine. † Il a déjà eu une relation avec un homme. † Il fume environ un paquet par jour. † Jeune, il a rêvé être à la place d'Hannibal Smith dans Team-A, depuis il dit un peu trop souvent : J'adore qu'un plan se déroule sans accroc. Quand justement ce n'est pas le cas. † Il est aussi méchant qu'il peut être con, c'est dire.

Tell me what are you thinking

« Les esprits, je me suis retrouvé à y croire sans vraiment l’avoir cherché, un putain de bon hasard si vous voulez que je vous dise, ça m’a apporté la seule personne que j’ai jamais respecté. Et pour ce qui se passe à Winchester ? Ce que j’en pense ? Franchement ? J’en pense que ça me faire passer le temps et que c’est un foutu casse-tête. Et c’est ce qui me pousse à rester, il a quelque chose dans cette ville de différent, d’intriguant, qui me happe et ça m’empêche de balancer que j’en ai rien à battre et de reprendre la route. M’enfin, toujours est-il que je ne vais pas nier que j’adore ça, et que l’ambiance quasi-post apocalypse biblique me fait bien marrer, les gens sont paranoïaques et se confondent en folie. Les esprits d’accord, mais il y a des limites à la connerie. Et puis, il me semble que je suis loin d’être le seul à mener mon enquête, qui sait, un peu de concurrence n’a jamais fait de mal à personne… »

BEHIND YOUR SCREEN

PRÉNOM/ PSEUDO ♦ cappie. ÂGE ♦ 17 yo. PRÉSENCE ♦ 4/7. OÙ AS TU CONNU LE FORUM ♦ msn. TES AVIS DESSUS ♦ le contexte déchire. PERSONNALITÉ SUR TON AVATAR ♦ monsieur Cam Gigandet ♥ CODE RÈGLEMENT ♦ children souldn't play with dead things DERNIER MOT ♦ what else ?