Je viens tout juste d’arriver à Winchester. Le voyage entre le Texas et l’Indiana s’est relativement bien passé, à vrai dire, j’ai été plutôt surprise d’avoir été aussi rapide dans ce fameux trajet que je pensais déjà comme interminable. Sûrement avais-je tellement hâte de découvrir les mystères de cette petite ville de Winchester que j’ai décidé de rouler plus vite ou bien le destin à tout simplement choisit de me faire avancer plus vite afin de soulager mon insatiable soif d’aventure et de sensations à haut risque. De ce que j’en ai vu, la ville semble être un endroit assez simple, bien loin des villes affriolantes qu’on pourrait trouver en Californie, chose qui me convient très bien d’ailleurs. Apparemment, le bar reste ouvert relativement tard et il y a des clients que très rarement, sans compter les habitués qui reste le plus souvent au bar et ne s’approchent pas de la salle ou des tables qui sont les plus proches des recoins. D’ailleurs, c’est dans l’un de ces recoins que j’ai établis mon cugé secret, là où je travaille la plupart du temps, là où je cherche, fouille et farfouille pour comprendre les éléments relativement étranges qui sont arrivés dans la petite ville depuis quelques temps. J’ai aussi décidé d’interroger les témoins ici, non pas pour leur offrir un espace plutôt agréable mais surtout parce que je peux à tout moment leur faire comprendre qu’il y a bien mieux à faire que m’importuner. Je me suis déjà pris le bec avec une bonne-femme qui croyait que j’étais là parce que je voulais devenir serveuse et je l’ai envoyé chié comme j’en ai l’habitude. J’imagine que les gens ne s’attendent pas à découvrir autant de répondant dans une demoiselle au visage aussi doux que le miens, ceci étant un gros désavantage par rapport à des hommes baraqués qui feraient peur à tout le monde. Malgré tout, je reste au calme la plupart du temps et les seuls hommes qui souhaitent m’approcher aperçoivent vite mon arme sur la table et se rendent vite compte que je ne suis pas leur genre de petite minette… Tiens ! La seule personne ayant eut le culot de venir me parler m’a demander qui j’étais, d’où je venais et où était ma maman… J’ai faillit éclater de rire mais j’ai commencé à me demander pourquoi les gens pensaient tous que je suis une pauvre petite chose et qu’il faut me materner alors que je me suis élevée presque toute seule… Étrange quand même… Je n’ai jamais compris, jamais voulu comprendre d’ailleurs… Je n’avais pas peur de me rendre compte de la vérité parce que je savais bien ce qui se passait… Je savais bien ce qui était arrivé mais ce n’était pas vraiment une raison pour que je ne me pose pas la question de… Pourquoi suis-je comme ça aujourd’hui ? Finalement… Qui suis-je…
Chapitre I;
« Il était une fois... »
C’est seulement à une heure du matin que son calvaire s’acheva, que la petite fille qu’elle portait depuis neuf mois en cachette de ses parents venait enfin de naitre et qu’elle n’avait plus besoin de s’embêter, à avoir peur que ses parents découvrent l’horrible bêtise qu’elle avait faite. Tout cela remontait au lycée, ils étaient bien ensembles, ils sortaient ensembles depuis maintenant un an et ils avaient décidé de passer à l’acte, enfin, après tout, ils étaient majeurs tous les deux et ils s’aimaient, ce n’était pas comme si elle pouvait tomber enceinte d’ailleurs vu que techniquement, ils étaient protégés. Ils l’avaient donc fait et puis elle a commencé à être malade quelques jours après et comprit bien vite qu’elle était tombée enceinte, comme ça, sans s’en rendre compte, seulement en perdant sa virginité avec l’homme qu’elle aimait. Finalement, c’était bête comme situation parce qu’elle croyait vraiment qu’elle ne serait pas seule dans cette situation, elle ne serait pas laissée seule par l’homme qu’elle aimait, elle pensait qu’il allait prendre soin d’elle, qu’il allait l’aider à tenir le cap et en réalité, elle s’était bien faite avoir. Parce qu’alors qu’elle l’appelait pour avoir de ses nouvelles, lui ne décrochait déjà plus du tout, comme si elle n’existait plus, comme si ce qui s’était passé ce fameux soir était… Ce qu’il attendait depuis qu’il lui avait demandé de sortir avec elle… Finalement, elle avait quand même pu le retrouver mais il était déjà bien tard et lorsqu’elle lui annonça qu’elle était enceinte et qu’elle était incapable d’avorter, qu’elle n’en avait pas la force et qu’aujourd’hui, elle avait encore plus besoin de lui qu’elle n’en avait jamais eut besoin, il la regarda. Il la regarda dans le blanc des yeux avant de lui dire après un petit rire moqueur : « Parce que tu croyais que je t’aimais ? ». Connard. Salopard. Elle ne pouvait pas le garder, elle le savait très bien à cette époque-là… Comme maintenant. Et même lorsqu’elle croisa ses grands yeux elle comprit que cette petite fille ne pouvait pas être élevée par sa propre mère, elle ne pouvait pas s’en occuper, elle était trop apeurée devant son père qui était un ancien militaire… Elle décida donc de remplir des papiers et de placer cette petite fille en orphelinat… Son prénom ? Julie… Julie Robyn Sullivan… C’était tellement bête qu’elle avait trouvé un nom de famille au hasard… Et puis elle partit, rentra chez elle comme si de rien n’était pendant que le bébé partait dans l’orphelinat le plus proche, attendant bêtement d’être adoptée par une famille charmante… Vous avez dit charmante ?
Chapitre II;
« Lorsque la vie ne vous donne rien, vous faites quoi ? »
L’orphelinat de Boston n’était pas si dramatique ça après tout. Elle y avait passé son enfance, de sa naissance jusqu’à ses sept ans. Elle avait découvert un environnement sain, religion, catholique de surcroit, elle avait apprit toutes les bonnes manières en compagnie des bonnes sœurs qui tenaient l’orphelinat à la baguette, d’une main de fer qui faisait parfois peur aux jeunes filles qui tentaient de faire leur lois dans le petit château. Elle commença donc par apprendre à bien marcher comme demoiselle avec un livre sur la tête, se faisant entrainer pour être une enfant parfaite, une enfant adoptable, dira-t-on… Elle avait appris le latin, le français, et l’histoire, elle avait découvert les rudiments de l’Eglise et avait eut les premiers sacrements comme le veux la tradition. Naturellement, la jolie petite fille ne croyait pas un seul instant en dieu et tout ce bordel mais qu’importe, elle s’exécutait parce que plus que tout, elle craignait que les menaces des bonnes sœurs se mettent en exécution. Elle se souvenait, à chaque bêtise, une femme s’approchait d’elle, sûrement la mère supérieure, la chef des bonnes sœurs qui lui disait : « Tu sais Julie… Si tu fais des bêtises, les gens ne voudront pas comme toi… Comme ta mère n’a pas voulu de toi… Alors sois sage sinon… Tu resteras sans personne… Tu m’entends Julie ? Personne… ». Ca fout les chouquettes hein ! Pauvre petite fille qu’elle était, seulement croyante parce qu’une vieille dame lui avait dit que comme ça, elle allait être une bonne petite fille et on voudrait peut-être d’elle. Tous les dimanches d’ailleurs, des familles, des couples, venaient dans l’orphelinat et venaient voir les fameux enfants qu’ils avaient pour voir s’ils pouvaient adopter. La plupart de ces couples étaient infertiles et ne pouvaient donc pas procréer et comme leur plus grand rêve est de pouvoir élever leurs enfants, ils viennent à l’orphelinat histoire d’avoir un enfant à eux, même s’il n’est pas… leur enfant réellement. Chaque dimanche matin était le même cirque, les bonnes sœurs hurlaient, attrapaient à la volée une demoiselle à la queue de cheval mal faite, au bandeau de travers ou à la robe déchirée pour leur dire de faire plus attention… Quant à elle, Julie… Elle restait assise dans son coin, entièrement prête, ses longs cheveux lisses coiffés parfaitement, un bandeau de couleur blanche déposée négligemment sur le crâne, une petite robe au col Claudine et ses petites chaussures noires parfaitement cirées. Elle était parfaite, elle l’avait toujours été, et à chaque fois les gens entraient. Elle se plaçait alors devant eux tout pendant qu’ils observaient chaque enfant, les scrutaient parfois et souvent, se laissaient aller à des commentaires à haute voix au conjoint lorsqu’il y en avait un. Finalement, ils s’arrêtaient devant Julie et l’observaient, restant plus longtemps devant elle, à chaque fois. Elle ne comprenait jamais pourquoi ils s’arrêtaient autant sur elle, pourquoi ils voulaient à tout prix rester aussi longtemps devant elle. Elle se permettait un sourire, ils souriaient aussi et s’approchaient tout doucement d’elle pour la regarder… Et se redressaient avant de passer à la suivante. Pourtant, jamais elle ne repartait avec des gens… Jamais… Elle ne comprenait pas pourquoi alors elle demandait à une dame qui venait la coucher, elle lui demandait pourquoi ils n’avaient pas voulu d’elle aujourd’hui et elle répondait à chaque fois : « Parce que c’est comme ça dans l’orphelinat… Aucune fille ne le quitte avant ses sept ans… La mère supérieure ne veut pas… ». Pourtant des tonnes de petites filles de sept ans ou moins partaient chaque mois alors pourquoi elle, Julie, ne pouvait-elle pas partir elle aussi ? Elle ne comprenait pas…
Chapitre III;
« VDM = Vie De Merde »
Lorsque ses sept ans virent, la petite fille vit une femme entrer dans l’orphelinat. Elle était belle, ses longs cheveux blonds comme les blés attachés dans une queue de cheval haute, ses yeux cachés par des lunettes de soleil et un tailleur plutôt serré, elle marchait d’un pas décidé vers le bureau de la mère supérieure, ne daignant même pas poser le regard sur les petits filles dispersées de ça et là, s’étant sans doute fixé le but d’aller directement la mère supérieure avant d’aller voir toutes ces demoiselles. Elles restèrent toutes deux enfermées une heure, une heure pendant laquelle, lorsqu’on écoutait à la porte, on pouvait entendre des bribes d’une conversation d’affaire. La plupart des petites filles, trop curieuse de savoir ce que venait faire une femme comme ça dans ce genre d’endroit, s’étaient précipitées à la porte et avaient tendu l’oreille aux bruits de la conversation qu’entretenaient les deux femmes. Mais Julie ne s’était pas approchée, non, elle restait assise sur son lit, silencieuse parmi les enfants, chose habituelle d’une petite fille effacée… Puis elles sortirent et elles s’approchèrent toutes deux de la petite fille qui se leva d’un trait, les observant de ses grands yeux, se demandant bien pourquoi on venait la voir, elle. Elle les écouta, silencieuse, observant à présent la mère supérieure qui la désignait comme si les deux se trouvaient dans une boucherie et qu’elle tentait de vendre un morceau de carcasse à une cliente récalcitrante : « Regardez-la… Julie est la demoiselle la plus douce, la plus calme de toute, elle est effacée mais reste celle qui vous conviendra le mieux… ». La femme blonde hésita quelque peu avant de soupirer et de la regarder de haut en bas comme si la petite fille n’était rien à part un lampadaire peut-être… Finalement, elle enleva les lunettes et fit apparaître de beaux yeux bleus qui se posèrent sur elle, avant qu’elle ne remette une mèche de cheveux derrière son oreille. Elle semblait avoir du mal à se décider, elle semblait aussi être une femme de gout, le tailleur, la manucure, les lunettes... Julie savait ce qu’elle allait devenir avant même qu’elle n’eut prononcé son « oui »… Et bizarrement, ça ne lui plaisait pas du tout…
« JULIE ! TU AS VU L’ETAT DU PARQUET ! TU L’AS INNONDE ! C’EST PAS POSSIBLE ! ESPECE D’INCAPABLE, J’AURAIS DU TE LAISSER AVEC CETTE BANDE DE CREVE LA FAIM ! ». Peut-être ceci aurait-il été plus intelligent de votre part Madame… Elle ne cessait de prononcer ces mots dans son esprit, ceux-ci tournants et retournant sans qu’elle ne puisse les retenir, ne pouvant s’empêcher de se dire qu’elle n’aurait jamais du être aussi calme et paisible le jour où les deux femmes s’étaient approchées d’elle pour finalement faire d’elle ce qu’elle était aujourd’hui : Mademoiselle la bonne de service pour petits riches. Aujourd’hui, alors qu’elle avait dix-huit ans elle se retrouvait à inonder régulièrement le parquet du salon seulement pour se venger d’avoir été toute sa jeunesse privée d’une vie potable. Elle avait passé tout son temps à laver, faire à manger, et dormir, elle n’avait pas eut de réelle éducation à part celle qu’elle avait pu recevoir à l’orphelinat, elle n’avait rien, on ne lui offrait rien, on ne la regardait même pas, elle était ce genre de personne qui est là, présente parmi vous mais qui passe inaperçu, qu’on ne voit pas ou bien qu’on ignore pour son simple bon plaisir… Elle était devenue cette petite fée imaginaire qui passe le balais et faire à manger pour toute la famille. Ils étaient quatre : Le père qui n’était presque jamais présent, qui passait son temps à vivre aux quatre coins du monde et qui s’amusait bien volontiers avec une jolie inconnue, d’ailleurs, il avait été celui qui lui avait le plus parlé… Oh non, pas par simple gentillesse ou par politesse, seulement par obligation. Dés qu’il rentrait avec une jeune femme inconnue au bataillon en plein milieu de la journée, que ni sa femme, ni ses enfants sont présents et qu’il découvre la petite fille qui fait le ménage là, à quatre pattes sur le sol humide, il s’approche et lui dit avec le sourire délicieux de celui qui a l’habitude de menacer : « Tu sais… petite… Continue ce que tu fais mais… Ne parle pas de cette personne à ma femme… Ca pourrait te valoir un retour direct dans le trou dont on t’a sortie… ». Puis il s’en allait rejoindre la femme en question… Il y avait aussi la mère, une femme bruyante, jamais contente de ce qu’elle pouvait fournir comme travail et qui trouvait toujours quelque chose de plus à faire, à tenter de faire tout du moins. Finalement, elle n’était pas une mère, elle était une maitresse sauf qu’en réalité elle avait adopté Julie et qu’elle aurait techniquement du être sa fille et être traitée comme les enfants de cette famille… Et puis les deux enfants, des jumeaux qui ressemblaient physiquement à sa mère mais qui étaient des anges, qui l’aidaient parce qu’eux aussi subissaient le courroux dévastateur de leur mère et qu’ils ne comprenaient pas cette attitude qu’elle pouvait bien avoir sur cette jeune fille… Ils auraient pu passer pour les enfants pourris gâtés mais il n’en était rien, ils étaient tout le contraire, ils étaient adorable… Mais elle n’en pouvait plus et ce jour-là elle commença à s’énerver. Elle entra dans une colère noire, disant à la mère tout ce qu’elle pensait et puis partit… Elle erra pendant quelques temps, se perdit longuement dans ses pensées, se chercha elle-même avant de tomber sur un homme, un homme qui la prit sous son aile, qui lui appris à conduire, à chasser, il lui apprit tout… Malheureusement il fut tué par un esprit vengeur et lorsqu’elle apprit tout ça elle se renferma… Julie devint Jules et tout changea du jour au lendemain…
Jules s'appelait en réalité "Julie" à la naissance mais elle a changé son prénom pour que ça fasse plus dure
La demoiselle a beau être jolie comme un ange, c'est une guerrière et elle peut se montrer violente
Elle n'a pas la langue dans sa poche et lorsqu'elle veut dire merde, elle le dit et elle le fait haut et fort que tout le monde puisse entendre
Elle a beau être jeune mais elle compense un sérieux et une violence que les gens peuvent parfois trouver sadique et cruel
Elle n'était pas du tout destinée à faire ce métier, sa mère la voyait plus dans un bureau...
Elle ne sait pas ce que veut dire "gentille" elle préfère dire que la gentillesse est pour ceux qui ont peur d'assumer qu'ils ont besoins des autres et elle, elle n'a besoin de personne
L'amour, elle ne connait pas, elle en est presque allergique
Elle déteste les boulets qui voudraient la suivre, elle préfère leur dire de rester dans la voiture et de ne pas bouger, comme les chiens
Elle peut parfois se montrer quelque peu joueuse et moqueuse lorsqu'elle dans un bon moment, oubliez donc la période de règles si vous ne voulez pas vous faire engueuler comme du poisson pourrit
Elle ne se montre douce que lorsque une personne à vu quelque chose qu'elle n'aurait pas du voir ou qu'elle a besoin de calmer un innocent
Les enfants, c'est sa hantise, elle déteste l'idée de devoir s'en trimballer un un jour
Elle ne dort pas sans une arme ou de quoi se défendre
Elle ne ferme d'ailleurs pas beaucoup les yeux
Elle est sûre d'elle et maniaque du travail bien fait
Elle ne laisse rien au hasard, c'est quelqu'un de purement rationnelle, étrange pour une exorciste qui voit des choses impossibles à accepter pour les gens normaux
Le sexe ne l'attire pas du tout, elle n'est pas du tout dépendante de ce genre d'activité et c'est très bien pour elle, elle pense d'ailleurs que ce n'est qu'une simple bagatelle qu'on doit assouvir de temps à autre histoire de se muscler un peu...
L'amabilité, elle ne connait pas, elle est plus du genre à être le vilain petit canard qui emmerde tout le monde
Elle a de nombreuses cicatrices, marques du travail bien fait pour elle
L'une de ses cicatrices reste pour elle la plus dure à voir dans le miroir mais heureusement, elle est dans son dos et vue qu'elle n'est pas encore capable de tourner la tête comme un hiboux, elle ne la voit pas souvent *sbaaaff*
Observatrice, calculatrice mais pourtant on se demande vraiment comment elle fait pour rester blasée devant tout ce qu'elle peut vivre...
Jules est unique et se plait à le dire haut et fort...
Tell me what are you thinking
Inquiétée ? Rien ne peut faire peur à Jules et d’ailleurs, elle est même intéressée par ce qui se passe ici ! Depuis qu’elle est majeure pour tout le monde, elle peut enfin se déplacer de façon totalement libérée, comme avant en fait… Mais dans l’idée, elle est libre ! Enfin bref, tout ce qui s’est passé à Winchester l’intrigue énormément, la jolie jeune femme a entendu tout cela aux informations il y a quelques semaines mais n’avait pas réellement porté attention à tout ceci jusqu’à la pendaison intriguant de la jeune femme ayant révélé les évènements de la soirée. Finalement, toute cette histoire semblait pouvoir l’intéresser et elle avait décidé de faire le voyage jusqu’à cette petite ville histoire d’en savoir un peu plus sur l’histoire sordide qui secouait toute la ville… Ne mettant pas son sarcasme habituel de côté, elle avait commencé à interroger avec nonchalance les gens, de façon discrète mais restant totalement précise sur chaque évènement et dans chaque question qu’elle posait, c’était ça pour elle, la routine. Jules ne se fait pas de mauvais sang : Toute cette histoire est bien réelle, quelque chose se passe bien par ici et si elle s’est déplacée ce n’est pas pour rien alors elle a décidé qu’elle resterait sur place jusqu’à ce qu’elle puisse cette histoire et en finir pour passer à l’enquête suivante. Elle ne s’arrête jamais mais elle se doute que cette aventure-ci ne sera pas aussi simple que les autres et elle croit bien avoir repéré d’autres exorcistes dans le coin, chose qui ne lui plait pas du tout…
BEHIND YOUR SCREEN
PRÉNOM/ PSEUDO 
Dodixe
ÂGE 17 ans
PRÉSENCE 7/7.
OÙ AS TU CONNU LE FORUM Par mes amoureuses : Jumelle et Belette
TES AVIS DESSUS IL EST TROP BEAU, TROP BIEN, ELLES GERENT CES FILLES
PERSONNALITÉ SUR TON AVATAR EMMAperfectWATSON
CODE RÈGLEMENT children souldn't play with dead things
DERNIER MOT I love myself
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