c. tumblr

LANDON CALEB DAWSON

24 ANS PROFILER VEUF BEING HUMAN

Tell me everything about you

Silence… Un silence bien trop pesant. La petite maison familiale des Dawson était bien trop calme pour Amelya, qui allongée dans son grand lit, n’osait pas en bouger. Ses doigts se mirent à tapoter sur son imposant ventre de femme enceinte, l’index, le majeur puis l’auriculaire ! Elle devenait de plus en plus impatiente, non pas qu’elle attendait quelque chose de précis, mais elle en avait assez d’être allongée dans son lit sans avoir l’autorisation d’en bouger mise à part pour aller aux toilettes. Même prendre sa douche lui avait été déconseillé par son médecin depuis qu’elle avait perdu connaissance. Était-ce réellement de sa faute si elle se préoccupait un peu trop de son travail et pas assez de sa santé ? Elle ne l’avait jamais fait auparavant, n’ayant eu aucun problème, alors pourquoi Amelya l’aurait-elle fait à présent ? En même temps il s’agissait de sa première grossesse, elle ne savait pas comment s’y prendre et ignorait donc qu’il fallait qu’elle en fasse le moins possible à présent qu’elle était presque à terme. Un soupire s’échappa entre ses fines lèvres telles des barrières, lui donnant plus l’aspect d’un sifflement que celui d’un soupire. Sa sœur était censée être arrivée depuis déjà dix bonnes minutes mais rien, elle continuait d’attendre sans rien pouvoir faire dans ce fichu lit qui la rendait complètement folle. Une grimace vint déformer son visage, exprimant parfaitement la douleur qu’elle venait de ressentir, la douleur qui venait de se propager dans tout son ventre. Elle avait déjà perdu les eaux cinq minutes plus tôt mais n’ayant ressenti aucune contraction qui aurait due l’alerter, elle n’avait pas trouvé utile d’alerter son mari ou sa très chère sœur aînée. Seulement cette douleur… celle qui l’avait gagné et qui était suivie par une deuxième bien plus douloureuse, était la preuve qu’à présent il fallait qu’elle s’alerte un peu plus. Avec difficulté, Amelya se tourna dans son lit, laissant dépasser sa jambe droite puis sa jambe gauche, la jeune femme se redressa tout en vacillant légèrement avant de porter sa main sur son ventre tandis que son visage se tordait de douleur. Elle allait accoucher, elle en était persuadée elle pouvait le sentir. Marchant avec difficulté jusque dans le couloir en ‘u’ autour des escaliers en bois de la maison, ses jambes se mirent à trembler au moment même où elle entendit la porte d’entrée s’ouvrir dans un grincement qu’elle connaissait bien. Amelya tenta malgré tout de descendre et ce même si elle se trouvait réellement mal au point, les contractions ne cessant de se rapprocher de minute en minute, malheureusement sa descente fut bien plus rapide et douloureuse qu’elle ne l’aurait voulu, atterrissant au rez-de-chaussée après avoir dévalé les escaliers à grande vitesse. Allongée sur le parquet frai, sentant son corps tout entier se contracter face à la douleur, Amelya entendis le bruit des talons de sa sœur claquer sur le parquet, s’approchant rapidement d’elle avant qu’elle ne parvienne enfin à voir son visage et ses longs cheveux bruns ondulés si similaires aux siens pendre au-dessus de son visage. « Bon dieu ! Amy, mais qu’est-ce qu’il t’a prit de bouger de ton lit alors que le médecin t’avait dis de te reposer et de rester au lit ! », Amelya leva légèrement la tête, ne pouvant en faire de même avec son corps et fusilla Ambre du regard, « Si tu n’avais pas eu dix minutes de retard minimum tu aurais pu savoir que j’ai perdu les eaux, que mes contractions se sont rapprochées et que JE VAIS ACCOUCHER ! ». Ambre regarda sa cadette bouche bée, les yeux ouverts si grand qu’on aurait pu les comparer à des soucoupes. Rapidement, elle se redressa, alla chercher des oreillers dans le salon et après avoir enlevé tout ce qu’il y avait sur la grande table en chêne massif de la salle à manger et y avoir installé les oreillers qu’elle avait prit, la jeune femme aida sa sœur à prendre place sur la table. Amelya avait toujours souhaité accoucher à l’hôpital mais son mari avait été contre, il avait tendance à trop croire que tout le monde était surveillé, au point que la jeune femme se demandait s’il n’avait pas des tendances paranoïaques dernièrement… enfin il restait son mari malgré tout et elle l’aimait, après tout n’était-elle pas sur le point d’accoucher dans sa salle à manger, dans cette maison qui appartenait à la famille Dawson depuis des générations ? Ambre fit de son mieux pour la mettre à l’aise, l’aidant à respirer correctement tout en lui indiquant les choses à faire. La porte d’entrée s’ouvrit une nouvelle fois, toujours dans le même grincement tandis que Patrick arrivait en courant près de sa femme. Tenant la main de cette dernière, qui se crispait sur le bois de la table, l’autre main lui massait l’épaule pour la calmer. Dix longues minutes s’écoulèrent avant que les premiers cris du nouveau né viennent retentir dans la pièce, les larmes de joie coulant le long de ses joues rosies d’Amelya après cet effort. « C’est un magnifique petit garçon, beau travail petite sœur. »], un large sourire illumina le visage d’Ambre tandis qu’elle laissait Patrick prendre son fils dans ses bras. Mais voyant le visage toujours autant crispé d’Amelya, la jeune femme fronça légèrement les sourcils ne comprenant pas ce qu’il se passait. « C’est pas finis… », « Quoi ? Qu’est-ce que tu racontes ? », « J’en ai encore, y en a un autre qui arriver ! », « Qu… quoi ? Des jumeaux ? », la voix de Patrick avait forcé les deux jeunes femmes à tourner la tête en direction de l’homme qui semblait tout aussi surprit qu’elles deux. La deuxième naissance fut néanmoins bien plus rapide, les cris du second enfant apaisèrent Amelya dont les forces avaient totalement disparu suite à la naissance de sa fille. Ambre lui donna son enfant tandis que Patrick gardait son fils contre lui, émerveillé par ce tout petit être fragile qu’il tenait dans ses bras. Amelya afficha un large sourire, regardant sa sœur et son mari à tour de rôle, heureuse de cet évènement qui venait d’arriver. « Alors petite sœur… Une idée pour les prénoms de tes deux magnifiques enfants ? », Amelya quitta sa fille des yeux pour poser son regard sur sa sœur avant de regarder Patrick quelques instants, silencieuse, « Landon et Rachel Dawson… Mes deux petits anges. »



Caleb… c’était ainsi qu’il préférait qu’on l’appel, de toute manière il ne répondait pas lorsqu’on l’appelait pas son réel prénom… tout du moins s’il s’agissait de personne n’appartenant pas à son entourage. À vrai dire, seuls ses parents l’appelaient ainsi, le reste de ses proches avaient finit par s’habituer à Caleb et même à préféré ce prénom là au plus grand bonheur du jeune homme qui le portait. Landon… ce prénom lui rappelait trop le type dans le film Le Temps d’un Automne, ce type qui d’abord brute, finit par tomber amoureux de la fille du révérant avant de l’épouser et de la soutenir jusqu’à ce qu’elle meurt à cause de la leucémie, franchement il y avait plus joyeux non ? Caleb expira longuement, il fallait qu’il se calme, qu’il fasse disparaître tout signe de stress même si c’était particulièrement difficile, en même temps un jour comme celui c’était difficile de ne pas être nerveux. Dix-neuf ans, il était encore jeune et pourtant il avait tant vécu, c’était ce que sa mère ne cessait de répéter dernièrement, ne cessant de pleurer à chaque fois d’ailleurs. Caleb était né à Winchester dans l’Indianna, une ville bien perdue à côté de celle où il avait grandit… Peu de temps après sa naissance – et accessoirement celle de Rachel – ses parents étaient partis vivre à New York, c’était bien plus simple pour leur travail. Étant deux agents du FBI leurs voyages à Washington D.C étaient nombreux et vivre dans une ville à proximité était fortement recommandé s’ils voulaient voir leurs enfants grandir. Oui leurs… Caleb et Rachel n’étaient pas les deux seuls enfants que Amelya et Patrick Dawson avaient eu, il y avait également les trois petits frères – que l’on se rassure ils n’étaient pas des triplés – Jason, Dean et Chris, trois petits monstres que Caleb avaient toujours adoré et protégé. Sa vie n’avait jamais été bien difficile à vrai dire… il avait grandit dans l’Upper East Side, quartier riche de Manhattan, dans un appartement, prenant à lui tout seul tout le vingtième étage. Il avait fréquenté les meilleures écoles – privées évidemment – et une fois entré au lycée, Caleb s’était fait un nom comme quaterback de l’équipe local de football – oui football et non pas soccer, nuance ! – tout en découvrant sa passion pour la criminologie, branche qu’il étudiait actuellement à l’université. Et tout ça pour le mener où ? À Lawrence, une ville tranquille du Kansas où sa mère était née et avait grandit… imaginez à quel point elle fut touchée lorsque Caleb annonça que son mariage aurait lieu là-bas ! Oui mariage… dix-neuf et bientôt marié avec celle qu’il connaissait depuis qu’il avait l’âge de porter des couches-culottes : Nirvàna Caufield.

De nouveau, Caleb expira longuement, regardant une dernière fois son reflet dans le miroir, réajustant son nœud papillon avant de quitter définitivement la pièce où il s’était si longuement préparé, encore pire qu’une fille ! La cérémonie avait lieu à l’arrière de l’église, dans un coin vert tout simplement splendide et faisant presque penser à un monde merveilleux avec toutes ces couleurs différentes et ce vert. Les chaises étaient toutes prises, voir un tel monde le rendait encore plus nerveux que quelques minutes auparavant, alors qu’il était seul dans cette toute pièce de l’église. Ses parents se tenaient au premier rang aux côtés de sa sœur jumelle et de ses deux petits frères Dean et Chris, Jason étant son témoin, un honneur selon le garçon de tout juste dix-sept ans. Enfin à sa place, aux côtés de son petit frère et du prêtre, Caleb mit ses mains contre lui, les serrant tandis qu’il se racla la gorge juste avant que la marche nuptiale ne se fasse entendre. Le jeune homme avait presque l’impression de se trouver dans un film, film dont il était le héros, un film dont la scène actuelle serait le happy ending, où le héros épouse sa bien-aimée avant le générique… sans doute serait-il bon qu’il cesse de regarder autant de films ! Comme toutes les personnes assises, son regard alla se poser en direction des petites portes arrière de l’église qui fut ouvertes par deux petites filles qui jetèrent des pétales de roses sur leur passage tandis que Nirvàna était amenée à l’hôtel par son père. Son souffle était court, il avait du mal à respirer tandis que sa fiancée était de plus en plus prêt de lui. Ce fut une fois face à elle que son cœur fit un raté tandis qu’il prenait les deux mains de la jeune femme dans les siennes, son sourire lui donnant légèrement l’air idiot aux lèvres. Le prêtre avait beau sortir son blabla habituel, Caleb n’écoutait pas un mot, bien trop absorbé par Nirvàna qui, tout en rougissant, baissa les yeux comme gênée. Il ne su dire combien de temps exactement il se passa avant qu’il ne prenne conscience que le prêtre attendait qu’il prenne la parole, provoquant un fou rire général lorsqu’il vint à s’excuser, c’était tout lui ça de toute manière.

CALEB ▬ Nir’… Tu sais que je n’ai jamais été très doué pour ce genre de chose, les discours ça ne me met pas à l’aise, mais pour toi je vais faire un effort ! Je suis plus doué pour chanter mais bon je ne pense pas que ça soit le bon moment. Mais je sais qu’il y a une chanson que tu aimes beaucoup et qui reflète parfaitement ce que je ressens pour toi… Je me suis un peu inspiré de cette fameuse chanson pour mon discours donc… Je tiens à ce que tu saches que tu es ce qui m’est arrivé de mieux dans ma vie, tu as toujours été là pour moi me redonnant le sourire lorsque j’étais malheureux, tu as fais de moi un homme meilleur. Et peu importe ce que tu pourras me confesser, je serais toujours à tes côtés, peu importe tes choix, je serais près de toi ! Je ne te l’ai sans doute jamais dis mais, Nirvàna je t’aime depuis le moment où je t’ai vu… Doucement le jeune homme cessa de parler et se tourna vers son petit frère qui sembla chercher un instant la raison pour laquelle Caleb le regardait avant de redescendre sur terre et de sortir de sa poche un anneau qu’il déposa dans la main de son aîné. Un large sourire aux lèvres, le jeune homme fit glisser le bijou le long de l’annulaire de sa fiancée. Cet anneau et ces mots ne sont qu'une façon de montrer au monde ce qui est dans mon cœur, depuis que je te connais. Je t'aime Nirvàna, Charlie Caufield, je t'ai toujours aimé et je t'aimerai toujours...

NIRVÀNA ▬ Well… hard ! Hum… Mon discours va sembler fade à côté du tien maintenant. Un petit rire s’échappa de la gorge de la demoiselle, faisant également rire toute l’assemblée bien que certaines personnes étaient déjà en larmes. Nirvàna se tourna vers sa meilleure amie et demoiselle d’honneur qui, comme Jason, lui tendit l’anneau permettant à la jeune femme de le passe au doigt de son fiancé. Landon Dawson, nous avons traversé tant d'épreuves... Malgré le fait que j'ai été confuse, ou si j'ai pu être perdue, tu m'as toujours retrouvée et tu m'as sauvée... Tu mérites d'être aimé... Alors c'est ce que je vais faire, du mieux que je le peux du moins. Je vais t'aimer durant les années qui viennent... Je suis tellement amoureuse de toi, je le serai à jamais...

De nouveau Caleb afficha un large sourire tandis que Nirvàna se mit à pleurer de bonheur. Comme précédemment Caleb n’écoutait plus les paroles du prêtre ou tout du moins il n’attendait qu’une seule phrase et lorsque celle-ci fut prononcée, le jeune s’approcha de celle qui était à présent sa femme et l’embrassa avec passion tandis que les invités applaudissaient et sifflaient – du moins les amis étudiants du couple. Caleb prit celle qui était à présent Madame Nirvàna Dawson dans ses bras tout en regardant, tout heureux, ses parents qui pleuraient à chaudes larmes, image assez rare pour deux agents du FBI comme eux…



Quatre années… quatre années de bonheur auprès de celle qu’il aimait plus que tout au monde. Sa vie avait été bien paisible après son mariage. Lui et Nirvàna s’étaient installés dans une petite maison dans le centre ville de Manhattan, cadeau du père de la jeune mariée, puis ils avaient reprit le chemin de l’université sans trop de problème. Intelligent, observateur et perspicace comme il l’était, Caleb se révéla rapidement être un des meilleurs étudiants de sa promotion et sorti diplômé à l’âge de vingt-deux ans, comme tout bon étudiant, mis à part que lui fut plus chanceux que certains… À peine sorti de l’université, Caleb fut rapidement repéré par l’agence du FBI qui le prit immédiatement comme Profiler de leur unité, il faut dire qu’avec deux parents travaillant dans ces bureaux, y obtenir une place n’était pas bien difficile au fond… Plus jeune Profiler de sa génération, Caleb prit rapidement goût à son travail bien que les premières enquêtes furent particulièrement éprouvantes pour lui, ne parvenant pas à retrouver le sommeil avant quatre bon mois… Mais malgré tout ça sa vie privée fut tout simplement parfaite, le jeune homme n’aurait pas pu rêvé d’avoir une meilleure femme, aucune dispute, juste des discussions profondes avec cette belle psychologue en herbe qui le connaissait si bien qu’elle pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert. Cacher quoi que ce soit à Nirvàna était tout simplement impossible, elle parvenait à lire les traits de votre visage en quelques secondes, vous forçant alors à cracher le morceau. Caleb lisait dans la tête des tueurs, sa femme lisait dans celles des autres… Un parfait petit couple avec de beaux projets d’avenir comme celui d’élever l’enfant que la demoiselle portait après leurs quatre ans de mariage, si ce n’était pas un beau cadeau et une belle preuve d’amour alors qu’est-ce que cela pouvait être ? Enfin passons… le mois de Janvier avait largement fait son petit bout de chemin tandis que le jeune couple avait dû se séparer une nouvelle fois pour les besoins de leur travail, si Nirvàna se trouvait à Seattle, Caleb – en revanche – était parti tout droit pour Desmoines de l’Illinois où un tueur en série semblait sévir.

Pieds sur la table ovale du commissariat de police de Desmoines, entouré de tas de dossiers et de ses deux collègues, Caleb avait le nez plongé dans le dossier d’un présumé suspect qui, bien que n’entrant pas dans le profil donné, avait quelques similitudes avec ce dernier. Un long soupire s’échappa des narines du jeune homme tandis qu’il continuait de lire les lignes en diagonales avant de reposer le dossier sur la table et en prendre un autre, ce n’était définitivement par leur gars. Levant le bras en l’air, secouant légèrement ce dernier pour retourner sa montre, Caleb dû froncer les yeux afin de pouvoir lire l’heure avec toute cette obscurité. Une heure du matin… génial, ils allaient encore passer une nuit blanche, ce qu’ils n’avaient cessé de faire dernièrement, depuis qu’ils étaient arrivés en ville plus exactement. Oh ! Bien évidemment, par moment ils allaient dormir, après tout aucun humain pouvait tenir aussi longtemps et ce malgré toute la caféine qu’ils absorbaient en une journée. D’ailleurs, Lana s’était endormie la tête sur la table et accessoirement sur le dossier qu’elle était en train de lire, Joshua se frottait les yeux afin de ne pas s’endormir alors que la fatigue l’envahissait de seconde en seconde, endolorissant tout son corps et Caleb était dans la même situation. La porte du bureau s’ouvrit, faisant claquer le petit volet qui aurait pu cacher le petit groupe du regard des autres policiers. Caleb, Joshua et Lana – qui s’était réveillée en sursaut – tournèrent tous les trois leurs têtes en direction de leur patronne : Madison St-Clair, une jeune femme charmante mais sachant montrer son autorité lorsque besoin était. D’un simple signe de tête, elle fit comprendre à Joshua et Lana de quitter la pièce, ce qu’ils firent sans rien ajouter, laissant la grande patronne avec Caleb, qui étonné par cette situation ne pouvait s’empêcher de la regarder avec curiosité.

CALEB ▬ Qu’est-ce qu’il se passe ? On a dressé un mauvais profil ? Parce que si c’est le cas je suis désolé et je…

MADISON ▬ Ne t’inquiète pas Caleb, je ne suis pas ici pour le profil. Madison avait préféré le couper avant qu’il ne se mette à faire un tout autre profil, elle le connaissait assez bien pour savoir que même exténué il était capable de dresser un tout nouveau profil en une vingtaine de minutes. J’ai reçu un appel du bureau… Il y a eu un énorme accident dans le centre ville de Manhattan, la voiture de ta mère faisait partie des accidentées… ta femme était à l’intérieur, elles n’ont pas survécue… Je suis sincèrement désolée Cal’.

Caleb resta bouche bée, aucun son, aucun mot n’arrivait à sortir de sa bouche. En réalité il était encore en train de mettre les phrases prononcées par Madison dans l’ordre, comme s’il avait enregistré toutes ces données à l’envers. Quelques minutes passèrent avant que Caleb ne prenne conscience de ce que cela signifiait et comme prit d’une rage incontrôlable, il donna un violent coup dans la pile de dossier sur la table qui se trouvait en face de lui pour continuer en jetant de nombreux objets à travers toute la pièce. La douleur lui avait fait perdre le contrôle de lui-même, la colère le gagnait de seconde en seconde tandis que sa crise s’empirait. Joshua et Davies – leur dernier collègue – entrèrent dans la pièce tandis que Madison en sortait, main portée sur sa bouche tant elle avait mal pour lui. Les deux hommes eurent du mal à attraper les bras de Caleb mais lorsque ce fut le cas, ils parvinrent à l’immobiliser tandis que le jeune homme se laissait tout simplement tomber au sol, en larmes. Il ne pouvait pas y croire, il ne voulait pas y croire ! Nirvàna n’était pas censée rentrer avant lui, pourquoi avait-il fallu que son dossier soit clos plus tôt que prévu ? Pourquoi avait-il fallu que sa mère et elle se trouvent sur cette route lorsque ce fichu accident avait eu lieu ? Pourquoi elles ? Enfin calmé, ou tout du moins une fois sa crise de colère passée, Madison rentra à nouveau dans la pièce et d’un simple regard elle fit comprendre à Joshua et Davies de s’écarter légèrement et alla prendre son plus jeune agent contre elle, laissant Caleb s’agripper à elle tout en laissant sa douleur s’extraire via ses larmes.



Caleb regarda les divers cartons qu’il n’avait pas encore déballé traîner dans le petit salon de sa nouvelle maison. Rapidement, il passant une main dans ses cheveux bruns qu’il ébouriffa avant de soupirer. Il était venu s’installer dans sa ville natale depuis déjà quelques mois et pourtant il n’avait pas eu le courage de tout sortir des cartons, sa maison ressemblant plus à un entrepôt en réalité. Les choses s’étaient rapidement accélérées pour lui après la mort de sa femme et de sa mère. Son père avait commencé à se noyer dans l’alcool, apparemment c’était son seul moyen d’échapper à la douleur, Caleb aurait pu trouver ça pitoyable, mais il le comprenait trop bien pour parvenir à le juger ! Une chance que ses frères soient tous majeurs et ailleurs sinon bonjour la galère… En parlant de famille, Rachel devait passer dans une vingtaine de minutes et le jeune homme était loin d’être prêt, vêtu dans T-Shirt gris perle et d’un pantalon de jogging noir. Sa sœur était à Winchester depuis deux ans déjà et depuis que son jumeau était venu s’installer dans cette petite ville, elle ne cessait d’avoir un œil sur lui, s’assurant qu’il ne faisait pas de bêtise, surtout depuis la crise qu’il avait eu à Desmoines en apprenant la mort de sa mère mais surtout celle de Nirvàna et de leur enfant. Difficile à digérer en même temps non ? Il traquait des tas de psychopathes et autres sociopathes et c’était un accident de voiture qui lui retirait à tout jamais celle qu’il allait le plus au monde… pas génial en effet. Venir à Winchester était un moyen pour lui de souffler, la maison de ses parents, celle ayant appartenue aux Dawson depuis des générations, lui avait été donné mais le jeune homme ignorait s’il allait rester ici bien longtemps… Encore quelques mois et il serait installé depuis près d’un an alors que tous ses cartons n’étaient pas encore déballés, il faisait durer le fameux jour où il pourrait dire être réellement installer dans son nouveau chez lui… Son travail ? Caleb n’avait pas démissionné, il aimait bien trop son travail et son équipe pour les quitter, mais Madison avait largement accepté qu’il prenne du temps pour se retrouver, c’était même elle qui l’y avait le plus pousser avec Joshua, son équipe était sa seconde famille au fond, ils prenaient tous soins les uns des autres. À présent il ne lui restait plus qu’à continuer tranquillement sa petite vie ici avant de savoir si oui ou non il retournerait à Washington… Après tout il pouvait travailler à distance, rejoindre son équipe sur les lieux, ce n’était pas une mauvaise idée, surtout s’il voulait s’éloigner le plus possible de la côte est et des souvenirs qu’il y avait là-bas. Mais bon… Caleb ignorait ce que son avenir lui réservait, alors autant attendre bien sagement non ?

Tell me how you are

il est né à Winchester mais a vécu à New York ■■ son père et sa mère faisaient partis du FBI & travaillaient ensemble aux affaires non classées ■■ il a une sœur jumelle et trois petits frères ■■ il s’est passionné pour la criminologie au lycée ■■ là-bas il était quaterback ■■ il n’est jamais sorti avec des cheerleaders ■■ sa passion est la musique, il chante et joue de la batterie ■■ il s’est marié à l’âge de dix-neuf ans avec sa meilleure amie d’enfance ■■ son mariage eu lieu à Lawrence dans le Kansas, ville où sa mère est née ■■ il est devenu Profiler à 22 ans, le plus jeune de sa génération ■■ il ne croit pas aux fantômes ou tout du moins il ne veut pas y croire ■■ il a eu du mal à se remettre de la mort de sa femme ■■ est revenu à Winchester pour changer d’air ■■ sa mère est morte l’an passé & son père continu son travail tout en se noyant dans l’alcool ■■ est un accroc à la caféine et surtout au Starbuck ■■ il est allergique aux avocats (pas les hommes hein xD... quoi que ...) ■■ n’a été malade que deux fois dans sa vie ■■ tente de se reconstruire ■■ possède un Husky Sibérien prénommé Bones ■■ sa Chevrolet Camaro Noire est son petit bijou, son petit bébé ■■ ignore que sa femme est un esprit...

Tell me what are you thinking

Les fantômes ? J’y crois autant que je suis la Reine d’Angleterre, c’est vous dire ! Peut-être que je n’ai pas l’esprit assez ouvert, peu importe je n’y crois pas… enfin je ne veux pas y croire ça serait bien trop effrayant de savoir que des esprits se baladent parmi nous, j’aimerais pouvoir dormir la nuit, franchement je dors assez mal pour avoir en plus à m’inquiéter de si oui ou non il y a des esprits parmi nous. Esprit es-tu là ? Bouuuh ! Non mais franchement vous me prenez pour quoi ? Enfin, après tout à chacun ses croyances, mon père pensait bien que les extraterrestres étaient parmi nous… à vrai dire c’est encore pire maintenant qu’il a sans cesse le nez dans la bouteille m’enfin bon je suis pas là pour le juger mon paternel. Et puis je suis surtout un scientifique, un profiler et je ne crois que ce que je vois et jusqu’à preuve du contraire je n’ai jamais fais la rencontre d’un fantôme, parfois j’aurais bien aimé, vous savez ma femme, juste pour savoir si elle est heureuse là où elle est… quoi que si je l’avais rencontré ça voudrait dire qu’elle ne peut quitter la Terre c’est ça ? La pauvre, comme si ça ne suffisait pas de se vider de son sang sur l’autoroute il faudrait qu’en plus elle ne puisse pas reposer en paix, non mais sérieusement comment voulez-vous que je crois en ça ? Les meurtres ? Je vais l’avoir cet enf*iré ! La personne qui faisait elle a sérieusement une case en moins, pas très convainquant pour un Profiler n’est-ce pas ? En même temps ce n’est pas mon travail de savoir comment fonctionne la personne qui tue, en même temps tout le monde dis que c’est l’esprit de…McGlynn qui est à l’origine de ces morts… pardon que ceux qui croient aux esprits. Pauvre type d’ailleurs, il a vraiment pas eu de chance ce vieux mais au fond je peux le comprendre, je sais pourquoi il a agis de la sorte, du moins je pense le savoir même si je n’aurais été jusqu’à tuer des personnes par simple envie de vengeance, c’est là la différence entre moi et les sociopathes et psychopathes, moi je connais la limite à ne jamais, ô grand jamais, franchir. Enfin ça ne vous éclair pas vraiment sur ce que je pense des meurtres hein ? Et bien je trouve ça horrible, tout simplement, qui en penserait autrement d’ailleurs ? Par ailleurs… mon bureau va m’envoyer les dossiers qu’ils ont, que voulez-vous, je suis sur les lieux, je suis Profiler, ils veulent que j’aide à enquêter même si je suis à Winchester pour souffler un peu. Mais je ne peux pas refuser, il en va de la sécurité de la population de cette ville après tout. Est-ce que ça m’inquiète ? Évidemment, je suis toujours inquiet lorsque ce genre de personne est libre comme l’air, se baladant parmi des personnes innocentes sans qu’elles en soient conscientes. Pourtant, ça ne m’empêche pas de dormir sur mes deux oreilles, autrement je ne pourrais pas faire mon travail, avec tout ce que j’ai vu c’est étonnant que je dorme si bien mais même si on ne prend jamais l’habitude, on finit par parvenir à trouver le sommeil… enfin affaire à suivre n’est-ce pas ?

BEHIND YOUR SCREEN

PSEUDO Blini. ÂGE 18 ans. PRÉSENCE 7/7. OÙ AS TU CONNU LE FORUM Sur CTUB où je suis Pandore . TES AVIS DESSUS il est magnifique, ça fait trois jours que je tourne autour, maintenant je cède xD. PERSONNALITÉ SUR TON AVATAR Cory cute Monteith. CODE RÈGLEMENT hildren souldn't play with dead things DERNIER MOT Nothing J.P.