c. sweet poison

CALUM FERGHAS LEE DICKENS

Tell me everything about you

« Maman, pourquoi papa il vient jamais ? »
Siobhàn regarda son jeune fils, puis son aîné. Ce dernier avait posé une main sur l’épaule de son petit frère. Il n’avait que trois ans de plus mais semblait déjà être un homme, alors que Calum était réellement un enfant.
« Il est occupé, mon chéri. Il viendra un autre jour, je te le promets. »

Elle avait toujours la même réponse pré-conçue. Enfant, Calum s’en était toujours contenté. Mais il avait grandi, vieilli, mûri et lorsqu’il avait compris, il en avait souffert. Malgré la surprotection de son frère, il avait souffert de l’absence de ce père qu’il n’était, aujourd’hui encore, pas certain de pouvoir reconnaître dans la rue s’il venait à le croiser. Il ne le souhaite pas, par ailleurs…

Calum regarda le cercueil inondé de fleurs. Il tenait une misérable rose dans la main. Son frère aîné était à côté de lui, et restait tout aussi silencieux. Les deux jeunes hommes pouvaient sentir les regards soupçonneux de quasiment toutes les personnes présentes. Il pouvait presque entendre leurs pensées. Ils pensaient tous qu’ils avaient tué leur mère. La vérité était toute autre. Elle avait fait une banale chute dans les escaliers. Ce n’était pas évident pour toute la ville. Un accident si stupide n’arrivait pas à une femme avec un pas aussi assuré. Pourtant, c’était exactement cela. Elle avait une corbeille de linge dans les bras, et elle avait raté une marche. Elle s’était brisé la nuque, et les secouristes n’avaient rien pu faire de plus que constater son décès.

« Détends toi, Calum. Ce n’est pas bon pour ton cœur. »
« Tu ne veux pas que je t’appelle maman, tant qu’on y est ? »

Oliver regarda son jeune frère. Il ne semblait pas avoir réalisé que leur mère n’était plus là. Mais il ne se leurrait pas vraiment. Calum ne le réalisait que trop bien. Il posa une main sur son épaule, comme pour le rassurer. Mais le frêle jeune homme n’eut aucune réaction…

Calum réfléchissait à toute allure. Il venait de finir ça, et devait commencer ça, ça et ça. Il se passa une main dans les cheveux, les ébouriffant (comme si cela pouvait être possible !), et traversa la rue sans même regarder. Il n’entendit même pas les klaxons furieux derrière lui. Il marcha, et marcha, et marcha. Jusqu’à s’arrêter au beau milieu d’un trottoir, plissant les yeux pour vérifier le nom d’une rue. Il était à l’endroit où il voulait être. Satisfait, il continua sa route tout en pensant aux mille et unes choses auxquelles il pensait déjà. Lorsqu’il fut bloqué par quelque chose. Il fit marche arrière et colla presque son nez à la vitrine. Il était devant un café. Ce qu’il observait était une jeune serveuse, qui devait avoir tout juste vingt ans. Elle avait des cheveux très blonds et de grands yeux sombres. Et le visage d’un ange. Calum se laissa aller à sourire...

« Qu’est ce qu’il y a ? »
« Rien… »
« Bien sûr que si ! Tu es morose, et ça ne t’arrive jamais. »

Calum regarda l’innocente jeune femme. Et naïve, si naïve. Il lui sourit tristement, ne sachant guère par où commencer. Il adorait partir faire des fouilles. Il adorait ça. Mais avant, il n’y avait pas Lexey. Désormais, il ne se voyait pas s’éloigner d’elle. Il savait pourtant qu’un jour, il devrait. Il n’avait pas le droit de s’attacher à elle. Encore moins de la laisser s’attacher à lui.

« Je pars. »
« Quoi ? Comment ça, tu pars ? »
« Je vais sur un chantier. Jouer à Indiana Jones, comme tu dis. »
« Toi, tu dirais Daniel Jackson. »

Il sourit. Elle le connaissait mieux que lui-même ne se connaissait. Il avait terriblement envie qu’elle vienne, mais jamais il ne se serait permis de le lui demander. Qui plus est, elle avait son petit ami et sa mère à Winchester. Lui n’avait rien. Son frère avait quitté la ville depuis longtemps, ne gardant la maison familiale que pour Calum.

« Et si je venais avec toi ? »
« Tu ne peux pas ! J’en ai pour au moins six mois. Sans parler de toutes les formalités… »
« Tu ne veux pas de moi ? »

Le jeune homme ne répondit pas. La raison était toute autre. Il finit par faire un signe de tête approbateur, et Lexey sauta dans ses bras…


« Oh, de la neige ! J’AIME LES ETATS UNIS !!!! »

Lexey éclata de rire. Calum lui ouvrit galamment la porte du taxi. Il aurait voulu l’inviter au restaurant, ou quelque chose du genre, mais il se sentait fatigué. Trop fatigué pour que ça en soit normal. Son cœur l’abandonnait, il le savait. Mais il ne voulait pas qu’elle le sache.

Plusieurs semaines s’étaient écoulées, et il ne se sentait pas mieux. Lexey n’avait visiblement rien remarqué, et il ne comptait rien lui dire. Il attendait le dernier moment pour prévenir son frère…


Calum ouvrit les yeux. La lumière blanche et crue l’aveugla. Il entendait des bips qu’il ne connaissait que trop bien. Il soupira. C’était la fin, il le savait. Il aurait voulu que Lexey soit près de lui, mais il se refusait à lui infliger ça.

« Tu es réveillé. »
« Moui… »
« Comment tu te sens ? »
« Je vais mourir, Oliver. Comment veux tu que je me sente ? » Calum tourna la tête vers son frère. « Et toi, comment vas-tu ? »

Oliver jeta un vague regard à son jeune frère.

« J’ai trouvé ça dans tes affaires. Pour une certaine Lexey. Tu veux que je transmette ? »
« S’il te plait. Ne lui dis rien de plus. Elle n’a pas besoin de venir. »

Il n’avait jamais cessé de penser à elle. Lexey devait le croire mort. Près de deux ans s’étaient écoulés, depuis que Oliver avait donné la lettre à la jeune femme. Calum avait tout abandonné, son métier d’archéologue, ses voyages, ses fouilles, et était devenu écrivain. Il s’était lassé. Ecrivain. Qu’est ce qui lui avait pris de faire des livres d’histoire divers et variés ?

Tell me how you are

Calum est né avec une malformation du cœur, plus précisément une cardiopathie congénitale. De ce fait, il a toujours été très mince, voire même maigre et d’apparence frêle et fragile. Il vous dira de ne pas vous fier aux apparences, et il aura raison, spécialement dans son cas. Il est, ou du tout moins, était plus robuste qu’il n’en avait l’air. Jusqu’à ce que son cœur malade finisse par réellement l’abandonner et qu’il soit sauvé in extremis par une greffe. Il ne sait rien de son donneur, si ce n’est que c’était une jeune femme d’à peine 21 ans, dont la voiture a été percutée par un chauffard ivre qui a pris la fuite.
Il est allergique aux chats. Il n’a jamais osé le dire à Lexey lorsqu’elle lui a gentiment offert le sien. Pas plus qu’il n’a réussi à lui avouer sa maladie. Elle l’a découvert par hasard mais n’a jamais vraiment compris à quel point c’était grave. Et il a préféré la fuir, se sentant mourir, plutôt que lui infliger la vue de sa déchéance.
Calum est ambidextre. Il n’écrit jamais de la même main deux fois d’affilée. Tout dépendra de ce qu’il fait, tient et de l’endroit où est posé le stylo. Il en va de même pour toutes les actions de la vie quotidienne. Cette particularité a encore ajouté à sa bizarrerie.
Il a été profondément choqué par Harry Potter 7. Ne lui demandez pas pourquoi, lui-même ne le sait pas.
Il adore la moussaka, mais uniquement celle qui est faite par de vrais Grecs de Grèce. Celle qu’il a goûtée une fois, à New York, l’a rendu malade. Ce n’était pas de vrais Grecs de Grèce, seulement des descendants d’immigrés grecs.
Son auteur préféré est Daniel Jackson. C’est un personnage de fiction ? Mais il s’en fiche. En plus d’être son auteur préféré, Daniel Jackson est son héros.
Il porte tout le temps des converses, et quand il est chez lui, d’immondes charentaises et une très glamour robe de chambre, qu’il agrémente parfois de Ray Ban.
Il trouve que les potages bio allégés sont bien meilleurs avec une noix de beurre dedans.
Il parle couramment anglais, français, allemand, espagnol, italien, portugais, grec, grec ancien, latin, hébreu, bulgare, serbe, japonais, chinois et sans doute d’autres langues, mais il ne s’en souvient que lorsqu’il va dans les pays concernés.
Paradoxalement, malgré son métier d’archéologue, qu’il adore, c’est un grand fan de science fiction.
Il a toujours été très croyant. Il est très respectueux et se signe dès qu’il rentre dans une église. Il n’est néanmoins pas le moins du monde superstitieux.

Tell me what are you thinking

SI VOTRE PERSONNAGE EST HUMAIN -> Dans cette partie il faudra dire ce que votre personnage pense de la situation actuelle, des meurtres, des histoires de fantômes, de la légende de McGlynn. Est-ce qu'il y croit, est-ce que ça l'inquiètes le plus de détail possible. Vous devrez faire minimum 10 lignes.

Calum a grandi à Winchester, il connait donc plus ou moins la fameuse de légende de McGlynn. Bien qu’historien et passionné d’histoire, il n’y a jamais vraiment cru. Il a du mal à croire qu’un quelconque fantôme puisse exister, qu’il ait été, de son vivant, sorcier, alchimiste ou bûcheron. De son point de vue, les fantômes, esprits et autres créatures de l’Enfer de l’au-delà n’existe pas. Néanmoins, il est très ouvert, et ne voit aucun problème à ce qu’on lui démontre qu’il a tort, et que tout cela existe bel et bien.
En ce qui concerne les décès des adolescents, il trouve cela bien triste et, bien qu’il soit au courant des faits en détail comme à peu près toute la ville, il doute fortement que quelqu’un autre qu’un humain totalement fou ait pu s’en prendre à eux.

BEHIND YOUR SCREEN

PRÉNOM/ PSEUDO ♦ Megalyn ÂGE ♦ Ouais c’est ça, compte là dessus PRÉSENCE ♦ 7/7. OÙ AS TU CONNU LE FORUM ♦ Je vis sur SFTD TES AVIS DESSUS ♦ Caca boudin PERSONNALITÉ SUR TON AVATAR ♦ David ‘God’ ‘TEN’ Tennant CODE RÈGLEMENT ♦ Z’êtes sérieuses là U___U ? DERNIER MOT ♦ Je vous déteste !!!