c. Texas-Flood

ALLY SOLENE PRENTISS

Tell me everything about you

Sometimes, reality is just a dream.

Ne jamais cesser d’y croire. Toujours aller de l’avant même dans les moments les plus sombres. J’étais une fille pleine de rêves, joyeuse, maligne et qui croyais au bonheur. Peut être que j’y crois encore aujourd’hui, je n’en sais rien.

Je me rappelle encore de mon arrivée dans cette ville perdue au milieu de l’Indiana. Je me rappelle combien j’avais été émerveillée de commencer une nouvelle vie, une vie dans laquelle j’espérais que ma mère s’épanouirait autant que moi. Oui, j’ai toujours été comme ça : penser aux autres avant de penser à moi. Dans tous les cas, je n’ai jamais été ce genre de fille à chercher des noises à qui que ce soit, non. J’étais plutôt du genre rangée, voir peut être même un peu trop sage parfois. Lorsque Theresa est entrée dans ma vie, j’ai su que nous étions faites pour nous entendre comme les deux doigts de la main. Combien de temps à l’entendre parler de ce frère qu’elle semblait garder dans l’ombre ? Je ne sais plus. Toutefois, lors d’un jour comme les autres, ce fut quasiment le déclic ! Vous imaginez ? Moi ? Toujours entrain de récupérer ma mère à la petite cuillère lors de ses déceptions amoureuses. Moi ? Tomber amoureuse, juste… Comme ça, par un simple regard ou quelques mots échangés. Des mots tout aussi simples que les regards eux-mêmes. Une soirée banale qui avait soudainement pris une teinte spéciale.

Une soirée qui reste à jamais gravée à l’intérieur. Une soirée qui a tout changé puisque encore aujourd’hui, tout me ramène à celle-ci, à ce commencement. A ce qu’il était. A ce que nous étions. Un drôle de trio au fond.

Sometimes, reality is just a bitch.

Nous avions trouvé la paix, nous étions heureux, mais le bonheur ne dure qu’un temps, ma mère n’avait de cesse de me le répéter. Un bonheur n'est jamais gratuit.

Et je pensais que nous le garderions toute notre vie, ce bonheur. Même si nous nous trouvions trop jeunes à l’époque, j’avais fini par trouver ma voie. Je travaillais comme infirmière, j’aidais toujours les gens, donnant des conseils à qui voulait bien les entendre. Lorsque je rentrais, j’avais un homme aimant à mes côtés et un ange à border. Rien ne semblait pouvoir gâcher cela, même pas la mauvaise humeur de ma mère. Non, ce fut quelque chose de plus horrible qui nous tomba dessus, le plongeant lui dans un mutisme à n’en plus finir. Des silences perpétuels qui avaient le don de me rendre malade. Theresa, ma meilleure amie, et par-dessus tout sa sœur, nous avait quitté. Nous envoyant tout droit dans une spirale infernale qui n’en finissait pas de s’étendre en profondeur. Nous tombions et le moindre de mes gestes, de mes appels ne suffisaient pas à nous ramener à la surface. Je voulais préserver notre bulle de bonheur, mais elle s’effondrait sous le poids trop lourd de notre souffrance. Je voulais préserver notre ange. C’est pourquoi je partis avant lui. Le laissant là à ses silences, ses réflexions les plus intimes. Je le laissais faire ce qu’il voulait, je le laissais tenter de retrouver son chemin par ses propres moyens, j’avais assez donné, assez souffert pour garder en vain ce qui venait d’être gâché par un coup du sort.

Je me revois encore claquer la porte, la refermant sur ce qui devait maintenant relever du passé. En un claquement de doigts, j’avais perdu une amie et un amant, qui plus est le père de mon enfant.

Sometimes, reality is hard.

Trois ans se sont écoulés. Trois années sans nouvelles, avec pour seule raison de vivre, un boulot et un enfant absolument adorable.

Nombre de fois, je l’observe dormir. Cinq ans et il lui ressemble déjà tant. Mon cœur se serre dans ma poitrine, chaque fois que je le vois. Comme chaque soir où je ne travaille pas, je redescends dans la cuisine puis je réfléchis. En trois ans, presque rien n’avait changé, sauf peut être ma détermination à lui en faire voir de toutes les couleurs s’il revenait. Cependant, je ne pouvais m’empêcher de m’inquiéter. En trois ans de séparation, j’avais eu le temps de m’y faire, même s’il y’avait toujours ces vieux démons qui ne manquaient jamais une de mes failles pour ressurgir. Je me taisais, je les combattais, je ne pouvais pas me permettre de flancher, pour lui, pour nous, et sûrement pour elle aussi, sans doute. Mon garçon connaît sa grand-mère maternelle, c’est même elle qui le garde lorsque je n’ai d’autres choix que de travailler de nuit. Oui, ma mère s’est assagie, et il semblerait qu’elle ait arrêté de broyer du noir. Je commence seulement à braver le chemin qui mène vers le bonheur, je me remets à sourire sans compter, à croquer la vie à pleines dents. Je suis sans doute prête à passer à autre chose, même si je sais que s’il devait revenir, tout serait à nouveau chamboulé.

Alors j’avance. Mon fils demande après lui, je prétexte un long voyage pour le travail ou que sais-je encore. Cela ne nous empêche pas d’être heureux, bien que ces derniers temps ce ne soit pas si simple, avec toutes ces affaires qui traînent en ville. J’ai développé un certain côté sur-protecteur vis-à-vis de mon garçon, comme si j’avais recrée une nouvelle bulle infaillible qui ne pourrait éclater entre mes mains. Douce et fragile à l’extérieur, lion en cage à l’intérieur, prêt à défendre ce qui est à lui par tous les moyens possibles. Je me suis forgée une carapace. Ça, je pense que je le lui dois, à lui.

Ne jamais cesser d'y croire, non. Je pense que je crois encore au bonheur. Je pense que je crois encore en lui. Au fond...

Tell me how you are

■ Ally se préoccupe beaucoup de ses proches.
■ Son fils est sa raison d'avancer depuis qu'il est parti.
■ La demoiselle ne se laisse pas facilement marcher sur les pieds.
■ Jolie fille fragile ne rime pas toujours avec "sans défense".
■ Winchester est sa ville chérie.
■ Le chocolat blanc est son pêché mignon.
■ Si elle le revoyait, elle serait sûrement capable de le gifler.
■ La jeune femme n'aime pas les fruits de mer.
■ Ally est toujours prête à rendre service sans rien attendre en retour.
■ Peut se montrer jalouse.
■ Est parfois un peu trop bavarde. Du moins, elle l'était autrefois.
■ A développé un côté sur-protecteur et l'assume.
■ N'est pas du genre à se laisser faire.
■ Elle a une sainte horreur des chiens.
■ Elle tenait un journal intime... Avant.

Tell me what are you thinking

Les meurtres ? Ally en a entendu parler, comme tout le monde, mais la jeune femme ne semble pas trop porter d'intérêt vis à vis de la Légende. Des histoires de fantômes ? Ally croit plutôt que comme partout, cette œuvre n'est due qu'à un cinglé qui se croit tout permis, ou pire encore, un malade qui s'est lui même paumé dans ces histoires de légendes urbaines. La jeune mère fait tout de même plus attention lors de ses quelques sorties nocturnes et fait au maximum pour ne pas laisser son fils. Des histoires de meurtres ne sont jamais à prendre à la légère et Ally le sait bien, c'est pourquoi elle renforce son côté protecteur en tâchant de protéger au mieux les siens. Elle suit attentivement la suite de ces évènements sans pour autant avoir envie de fuir la ville. Une autre hypothèse lui est toutefois venue à l'esprit : et si c'était tout simplement une blague pour effrayer la population ?

BEHIND YOUR SCREEN

PRÉNOM/ PSEUDO ♦ Texas-Flood (a). ÂGE ♦ 21 Printemps. PRÉSENCE ♦ 4 /7. OÙ AS TU CONNU LE FORUM ♦ C'est pas moi c'est Doubly et mon Sammy (a) TES AVIS DESSUS ♦ J'espère être à la hauteur des attentes mais bien évidemment que le fofo est génial <3 PERSONNALITÉ SUR TON AVATAR ♦ Sophia Bush. CODE RÈGLEMENT ♦ Children shouldn't play with the dead things DERNIER MOT ♦ Bah euh... Oui c'est moi MDR